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Aux environs de 21 heures …

Ciel de Reims - 20 avril 2020 -

Sur les trois confinements imposés par le gouvernement, le premier débute respectivement le  17 mars 2020 jusqu’au 11 mai 2020,  et le troisième à partir du 18 mars 2021, pour certains départements et du 31 mars 2021 pour tout le territoire métropolitain, jusqu’au 2 mai 2021. Le plus pénible des confinements subis est sans doute le troisième confinement. Il dure du 29 octobre 2020 à minuit jusqu’au 15 décembre 2020 n’autorisant les fêtes de fin d’année qu’avec des restrictions drastiques. Si les confinements. de printemps autorisent en effet davantage les promenades (encadrées par des autorisations dérogatoires de sorties) mais surtout, pour les plus chanceux, des activités de jardinage et la permission d’accompagner leurs animaux de compagnie, le troisième débute en automne et se déroule avec une diminution régulière de l’ensoleillement. Il coincide avec l’arrivée d’autres épidémies hivernales. Au deuxième et au troisième confinements les dotations matérielles à l’hôpital restent toujours défaillantes (masques, tests, vaccins...), Et le personnel médical  très insuffisant. A l’hôpital, les suppressions de lits se poursuivent …  Le personnel hospitalier resté valide  s’efforce malgré tout de tenir !…

Dans un article de la fondation Jean Jaurès, Michel Debout alerte sur l’état psychique des français consécutif à tous ces confinements : « À la suite du premier confinement en mars 2020, la population française a subi une succession de périodes obligeant à l’isolement, à la rareté des échanges et surtout à vivre sous la menace permanente d’un risque infectieux. Sa gravité létale était comptabilisée, chaque soir, par les instances sanitaires qui venaient rappeler à chacun combien de Françaises et de Français étaient morts, depuis la veille, du coronavirus. »



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