Masques

La gestion des masques, tout au cours de la crise sanitaire, a été l’objet de nombreuses polémiques. À ce jour, la France a répertorié plus de 39,40 millions de cas de ce nouveau coronavirus cumulés sur son territoire, 15,86 millions de personnes ont été déclarées guéries du coronavirus COVID-19 et 162.643 personnes sont mortes à cause de cette maladie depuis le début de l'épidémie en 2020. Il est admis que le port du masque a été essentiel pour freiner la diffusion du virus.

Rappel

La gestion des stocks stratégiques de masques a changé en 2013, quand la commande des masques et leur distribution est confiée aux entreprises pour leurs salariés. Le système hospitalier se voit chargé de constituer des stocks de masques pour ses personnels, tout en étant forcé de faire des économies de fonctionnement. Pour Jérôme Salomon (directeur général de la santé), ce principe avait été validé par tous les collèges d'experts consultés. Le stockage de masque n'est alors plus la norme, les autorités publiques estimant qu'il sera plus facile d'acheter des masques le moment venu, car il s'agit de produits courants.

En janvier 2016, la loi de modernisation du système de santé intègre l'Eprus, organisme chargé de la gestion des crises sanitaires, au sein de Santé publique France - L'Eprus  c’est l’établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires- Cet établissement perd alors son autonomie et la vigilance sur les stocks, qui continuent de diminuer, aboutissant aux manques constatés lors de la pandémie de Covid-19.

En 2018 Le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, reçoit une note l'informant que le stock d'État de masques est en grande partie périmé et insuffisant. Il reste 150 millions de masques en 2020 soit 3 semaines de consommation hospitalière exclusive.


A la veille du premier confinement :


Au point de presse du 28 février, Olivier Véran a annoncé le stade 2 et que les masques sont inutiles si vous n’êtes pas malades mais utiles dans certaines situations comme être proche d'une personne malade et que porter un masque en dehors de ces situations, ne vous protège pas car l'essentiel des contaminations se font par les mains.

Le soir du 29 février, au point de presse épidémiologique, le directeur de la santé, Jérôme Salomon a confirmé que le « masque n'est pas la bonne réponse pour le public car il ne peut pas être porté en permanence ». Puis le 1er mars que « on n’est pas dans un virus qui flotte dans l’air » mais qui « se transmet par les personnes qui éternuent, qui se mouchent et qui vous serrent la main, donc c’est vraiment du contact » …




La guerre des masques 1

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